Lully* ‎– Le Concert Spirituel, Hervé Niquet - Persée 1770

Ouvertüre (1. Akt)
Je crains que Junon ne refuse
Vous savez mes desseins pour vous
Mon vainqueur encore aujourd'hui
Ah! je garderai bien mon c ur
A calmer vos chagrins, à vous rendre l'espoir
Marche pour l'entrée de la danse et ces ch urs
O déesse! veillez sur nos jours innocents!
O Junon, puissante déesse
Airs pour la dispute des prix de la lutte et de l'arc
Des beaux n uds de l'hymen, protectrice adorable
Air pour la dispute du prix de la danse
Fière trompette, éclatez dans les airs
Fuyons, nos v ux sont vains, et Junon les refuse
Entracte (2. Akt)
Faut-il que contre nous tout le ciel s'intéresse?
A devenir l'époux de l'aimable Andromède
Infortunés, qu'un monstre affreux
Belle princesse, enfin vous souffrex ma présence!
Ah! votre péril est extrême
Persée, où courez-vous? Qu'allez-vous entreprendre?
Air pour l'entrée des cyclopes
C'est pour vous que Vulcain, de ses mains immortelles
Deuxième air pour les cyclopes
Air pour l'entrée des nymphes guerrières
Le plus vaillant guerrier s'abuse
Deuxième air pour les nymphes guerrières
Air pour l'entrée des divinités infernales
Ce casque vous est présenté
Air pour rassembler les différents personnages dansants qui sont sur la scène
Que l'enfer, la terre et les cieux
Prélude (3. Akt)
J'ai perdu la beauté qui me rendit si vaine
Je porte l'epouvante et la mort en tous lieux
Dans ce triste séjour qui peut nous faire entendre
Mon terrible secours vous est-il nécessaire?
O tranquille Sommeil, que vous êtes charmant!
Non, ce n'est que pour la colère
Premier air en sourdines pour l'entrée des ministres du sommeil
Il faut céder, il faut vous rendre
Airs pour les ministres du sommeil
Du Sommeil à tous les c urs
Il faut nous rendre, malgré nous
Dernier air pour les ministres du sommeil
Persée, approchez-vous! Méduse est endormie
Prélude (4. Akt)
Le monde est délivré d'un monstre si terrible
Méduse après s amort trouble encore l'univers
Air pour les fantômes et les monstres nés du sang de Méduse
Monstres, cherchez votre victime
Persée, allez, volez où l'amour vous appelle
Courons, courons tous admirer (5. Akt)
Nous ressentons mêmes douleurs!
Les vents impétueux s'échappent de la chaîne
O ciel inexorable!
Que j'expie en mourant un si funeste crime
Dieux, qui me destinez une mort si cruelle
Ah! quelle vengeance inhumaine!
Le monstre est mort, Persée en est vainqueur
Les plus belles chaînes
D'où naît ce bruit?... Que vois-je!... Quelle horreur!
Leur rage croît... O ciel! leur nombre augmente
Cessons de redouter la fortune cruelle
Mortels, vivez en paix, vos malheurs sont finis
Grâces, Jeux et Plaisirs, vous qui formez ma cour
Hymen, de ce beau jour consacre la mémoire
Sur l'univers règne à jamais